Je suis fatigué(e), découragé(e), démotivé(e), irritable,
anxieux(se), inutile. Qu'est-ce que j'ai au juste? |
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Vous passez
peut-être simplement un "mauvais moment"... et si vous vous arrêtez un peu
pour vous reposer et changer ce qui vous met dans cet état, vous pourriez vous sentir
mieux. Mais, "si ça ne va pas" depuis quelques semaines déjà, il est
aussi possible qu'il s'agisse d'épuisement, de burn-out, de dépression ou encore d'un
problème purement physique. Qu'il s'agisse de l'un ou de l'autre... ne restez pas
dans cet état. Voyez un médecin, cherchez de l'aide psychologique, du soutien.
Même si cela peut vous paraître difficile à accepter, une thérapie pourrait s'avérer
nécessaire et bénéfique. |
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Mise en garde:
Le diagnostic des problèmes dont nous parlons dans cette section ne peut être
posé que par des professionnels. Les personnes qui vivent de telles difficultés
devraient s'arrêter, accepter de demander l'aide et y recourir avec le plus d'ouverture
possible. Une fois leur état amélioré, elles devraient appliquer des moyens de
prévention pour ne pas se retrouver dans le même état. En effet, si elles continuent à
adopter les façons de penser et d'agir qui ont favorisé l'installation de leur état
actuel, elles risquent de s'épuiser à nouveau, de tout voir en noir à nouveau
|
Mise en garde: Le diagnostic des problèmes
dont nous parlons dans cette section ne peut être posé que par des professionnels. Les
personnes qui vivent de telles difficultés devraient s'arrêter, accepter de demander l'aide et y recourir
avec le plus d'ouverture possible. Une fois leur état amélioré, elles devraient aussi
appliquer des moyens de
prévention de façon à ne pas se retrouver dans le même état. En effet, si elles
continuent à adopter les façons de penser et d'agir auxquelles elles sont habituées et
qui ont favorisé l'installation de leur état actuel, elles risquent, une fois
rétablies, une fois l'orage passé, de s'épuiser à nouveau, de tout voir en noir à
nouveau
Attention:
Comme le burn-out n'est toujours pas reconnu comme "maladie", il est plus que
possible que votre médecin pose un diagnostic de dépression ou de trouble d'adaptation,
plus facilement admissible aux différentes compensations financières en cas de retrait
du travail. Les symptômes de la dépression et du burn-out sont souvent semblables,
quoique les causes diffèrent. Certains spécialistes voient dans le burn-out la
manifestation reliée au travail d'une dépression affectant plusieurs aspects de la vie.
On réfère aussi au burn-out en parlant d'épuisement professionnel qui pose aussi
des problèmes de reconnaissance quand il s'agit d'obtenir des revenus (assurances,
CSST...) si un retrait du travail s'avère nécessaire. |
Définition du burn-out (burn out, burnout, épuisement professionnel)
Selon Freudenberger (1975),
le burn-out c'est le fait de s'user ou d'être épuisé après avoir réclamé trop
d'énergies ou de ressources. Le burn-out, c'est donc l'épuisement de nos
ressources physiques, mentales et émotionnelles: il s'installe progressivement, même
s'il donne l'impression de survenir tout d'un coup.
Le burn-out se rencontre surtout chez la
personne qui poursuit des idéaux élevés dans sa vie personnelle, familiale ou
professionnelle, puisqu'elle consacre toute son énergie à atteindre un but irréaliste
dans les conditions actuelles, mais il peut aussi être le résultat d'un travail où on a
l'impression de répéter la même routine, de tourner en rond, jour après jour, semaine
après semaine, de s'ennuyer, de sembler désorienté(e), de soupçonner les autres de ne
pas nous apprécier...
Symptômes
La personne qui en souffre peut
présenter plusieurs des symptômes suivants:
Fatigue physique: Diminution d'énergie,
fatigabilité chronique, affaiblissement et ennui. Ceux et celles qui souffrent
d'épuisement ont souvent une propension aux accidents et aux maladies, de fréquents
accès de migraine, des nausées, des tensions musculaires aux épaules et au cou, des
douleurs dorsales, des changements dans leurs habitudes alimentaires et dans leur poids.
Fatigue émotionnelle: Elle est
accompagnée de sentiments de dépression, de désespoir, d'impuissance et d'une sensation
d'être pris au piège, qui entraînent parfois, en crise aiguë, des troubles mentaux et
des idées suicidaires, accès de larmes continues et incontrôlables, perte des
mécanismes de contrôle et de récupération. La personne épuisée se sent vidée
au niveau émotif; s'irrite et s'énerve facilement.
Fatigue mentale: Elle se caractérise par
le développement d'attitudes négatives vis-à-vis soi-même, de son travail et de la
vie. Les personnes épuisées se sentent incompétentes, inférieures,
incapables. Elles développent aussi des attitudes négatives à l'égard des
autres.
Étapes habituelles de
développement du burn-out |
Enthousiasme idéaliste, où l'on
retrouve de grands espoirs, un niveau élevé d'énergie et des attentes irréalistes.
C'est la période où le travail promet de tout combler. Il y a aussi une
sur-identification avec la clientèle et une dépense d'énergie excessive et inefficace.
Il ne faut pas confondre cette étape avec l'enthousiasme au travail.
Stagnation, où le travail n'est plus
perçu comme aussi excitant et n'est plus le substitut de tout dans la vie. La
satisfaction des besoins personnels et les questions de revenus, d'horaires de travail, de
développement professionnel deviennent importantes.
Frustration, où la personne s'interroge
sur son efficacité au travail et sur la pertinence et la valeur du travail comme
tel. Des troubles émotifs, physiques et de comportement peuvent se développer à
ce stade.
Apathie, où la personne se sent
chroniquement frustrée au travail, mais a besoin de ce travail pour survivre. Elle
cherche alors à travailler le minimum de temps requis, à éviter les défis et les
clients, si possible, et à se protéger de tout ce qui pourrait mettre en danger la
position de sécurité qui compense, de manière inadéquate toutefois, pour la
satisfaction au travail.
|
Prévention et récupération: |
Stress au travail? |
Testez-vous: |
Êtes-vous en train de
vous brûler - Test de burn-out et d'épuisement professionnel |
|
Vous dirigez-vous vers
un burn-out, l'êtes-vous déjà? |
|
|
. |
Ce que je devrais faire
si je me crois dans cet état |
|
Suggestions pour
éviter, surmonter et ne pas retomber en burn-out |
|
Burn-out et occupation |
Quand
le syndicat devient psychologue |
Le burn-out chez les enseignants |
Le
burn-out chez les travailleurs de la santé et des services sociaux |
|
Vous devez vous absenter du travail pour burn-out,
épuisement, dépression.... |
Infos sur les
indemnisations pour ceux qui s'absentent du travail |
Pour faciliter votre retour au
travail: une suggestion pour les gens de Québec |
|
Retour à "Je me
sens fatigué(e), découragé(e), démotivé(e)... |
|
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toxicomanie, dépression: tests, exercices et suggestions, services et activités de
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quand vous le désirerez. Une information intéressante à partager sur ces
sujets? Faites-la
nous savoir. Nous pourrions la publier sur cette lettre de nouvelles |
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Mise en garde: Le diagnostic des problèmes
dont nous parlons dans cette section ne peut être posé que par des professionnels. Les
personnes qui vivent de telles difficultés devraient s'arrêter, accepter de demander l'aide et y recourir
avec le plus d'ouverture possible. Une fois leur état amélioré, elles devraient aussi
appliquer des moyens de
prévention de façon à ne pas se retrouver dans le même état. En effet, si elles
continuent à adopter les façons de penser et d'agir auxquelles elles sont habituées et
qui ont favorisé l'installation de leur état actuel, elles risquent, une fois
rétablies, une fois l'orage passé, de s'épuiser à nouveau, de tout voir en noir à
nouveau
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Le risque
de vivre une dépression majeure au cours de notre vie varie, selon les études, de 10 à
25% pour les femmes et de 5 à 12% pour les hommes. C'est donc un trouble plutôt
fréquent... Le mot "dépression" est cependant employé communément pour
désigner toute une gamme de difficultés. Il n'a pas la même signification pour
tout le monde. "Préférant"
probablement ne pas se rendre compte de l'état réel dans lequel ils se trouvent, et sans
doute à cause de la connotation négative du mot, les gens seront souvent étonnés du
diagnostic de dépression posé par leur médecin. Bref, plusieurs pourraient bien
"être en dépression" sans le savoir.
La dépression s'explique par
l'interaction d'un ensemble de causes biologiques, psychologiques (cognitifs, émotifs et
comportementaux) et sociales (ex. chômage).
La plupart des professionnels de la
santé (et par ricochet, les compagnies d'assurance, la CSST, etc. ) utilisent le modèle
médical pour définir la dépression. Dans ce modèle, le diagnostic est porté lorsque
certains symptômes sont réunis et ce, indépendamment des causes qui ont mené à
l'état dépressif. Les critères généralement utilisés en Amérique du Nord sont
définis par l'American Psychiatric Association. Nous en présentons les grandes lignes
dans ce qui suit. On distingue généralement deux types de dépression: la dépression
majeure et la dysthymie.
Habituellement, la dépression majeure
consiste en un ou plusieurs épisodes dépressifs majeurs qui tranchent avec le
fonctionnement habituel de la personne, alors que la dysthymie est caractérisée par des
symptômes dépressifs chroniques, moins sévères, persistant pendant plusieurs années.
Critères d'un épisode de dépression
majeure:
Au moins cinq des symptômes suivants
doivent avoir été présents pour une durée d'au moins deux semaines et avoir
représenté un changement par rapport au fonctionnement antérieur; au moins un de ces
symptômes est soit une humeur dépressive, soit une perte d'intérêt ou de plaisir:
Humeur
dépressive présente pratiquement toute la journée, presque tous les jours, signalée
par le sujet (par exemple: se sent triste ou vide) ou observée par les autres (par
exemple: pleure).
Diminution
marquée de l'intérêt ou du plaisir pour toutes ou presque toutes les activités
pratiquement toute la journée, presque tous les jours (signalée par le sujet ou
observée par les autres).
Perte ou
gain de poids significatif en l'absence de régime (par exemple: modification du poids
corporel en un mois excédent 5%, ou diminution ou augmentation de l'appétit presque tous
les jours).
Insomnie ou
hypersomnie presque tous les jours.
Agitation
ou ralentissement psychomoteur presque tous les jours (constaté par les autres, non
limité à un sentiment subjectif de fébrilité ou de ralentissement intérieur).
Fatigue ou
perte d'énergie presque tous les jours.
Sentiment
de dévalorisation ou de culpabilité excessive ou inappropriée (qui peut être
délirante) presque tous les jours (pas seulement se faire grief ou se sentir coupable
d'être malade).
Diminution
de l'aptitude à penser ou à se concentrer ou indécision presque tous les jours
(signalée par le sujet ou observée par les autres).
Pensées
récurrentes de mort (pas seulement peur de mourir), idées suicidaires récurrentes sans
plan précis ou tentative de suicide ou plan précis pour se suicider.
D'autres symptômes sont souvent
présents: tendance à pleurer, à broyer du noir, irritabilité, ruminations
obsessionnelles, anxiété, phobies, préoccupations excessives pour la santé physique,
douleurs (ex.: céphalées, douleurs dans les articulations, à l'abdomen ou autres), des
difficultés dans les relations intimes ou sociales, des difficultés sexuelles. Certaines
personnes peuvent présenter des attaques de panique. Dans environ 15% des cas, il y a
présence de symptômes tels des hallucinations ou du délire. Il arrive que des
symptômes d'anxiété envahissants "cachent" la dépression, empêchent de la
diagnostiquer et de la traiter.
Certaines personnes ont un épisode
isolé de dépression majeure suivi d'un retour complet à leur état normal.
Un épisode non traité dure
habituellement 6 mois ou plus.
La majorité des gens se remettent
complètement de cet épisode et reviennent à leur fonctionnement antérieur. Cependant,
chez 20 à 30% d'entre eux, certains symptômes persisteront pendant des mois ou même des
années. Environ 50 % des gens ayant vécu un épisode dépressif vont présenter un
deuxième épisode. Les personnes ayant vécu deux épisodes ont un risque de 70% d'en
présenter un troisième, et ceux ayant eu trois épisodes, un risque de 90 % d'en
présenter un quatrième. On estime que, dans environ 20 % des cas, l'évolution est
chronique et il n'y a pas de plein rétablissement entre les épisodes. Enfin, jusqu'à 15
% des sujets présentant un trouble dépressif majeur sévère se suicident. Ces données
statistiques montrent bien l'importance de traiter la dépression; une dépression non
traitée peut être longue et les risques de récidive sont élevés.
Texte inspiré de diverses sources dont
largement de: http://www.psychomedia.qc.ca
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Mise en garde: Le diagnostic des problèmes
dont nous parlons dans cette section ne peut être posé que par des professionnels. Les
personnes qui vivent de telles difficultés devraient s'arrêter, accepter de demander l'aide et y recourir
avec le plus d'ouverture possible. Une fois leur état amélioré, elles devraient aussi
appliquer des moyens de
prévention de façon à ne pas se retrouver dans le même état. En effet, si elles
continuent à adopter les façons de penser et d'agir auxquelles elles sont habituées et
qui ont favorisé l'installation de leur état actuel, elles risquent, une fois
rétablies, une fois l'orage passé, de s'épuiser à nouveau, de tout voir en noir à
nouveau
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Un trouble
de l'adaptation est causé par un ou des stresseurs qui sont trop grands par rapport à la
capacité actuelle de la personne à y faire face. Plus les stresseurs sont importants, plus une personne peut
être susceptible de vivre un trouble de l'adaptation. Par ailleurs, plusieurs facteurs
peuvent contribuer au fait qu'une personne ne dispose pas, à un moment donné, de toutes
les ressources suffisantes pour faire face à des stresseurs tout en préservant son
équilibre personnel. Les critères du DSM-IV (manuel de référence pour identifier les
troubles de santé mentale) permettent de diagnostiquer le trouble de l'adaptation:
Développement de symptômes dans les
registres émotionnels et comportementaux, en réaction à un ou plusieurs facteurs de
stress identifiables, au cours des trois mois suivant la survenue de ceux-ci. Nous
décrivons ci-après quels peuvent être ces symptômes. Ces symptômes ou comportements
sont cliniquement significatifs, comme en témoignent
1- soit une souffrance marquée, plus importante qu'il n'était attendu, en
réaction à ce facteur de stress,
2- soit une
modification significative du fonctionnement social ou professionnel (ou scolaire).
On parle de trouble de l'adaptation,
lorsque la perturbation liée au stress ne répond pas au critère d'un autre trouble
(i.e. dépression, état de stress aigu, anxiété généralisée, etc.) et n'est pas
simplement l'exacerbation d'un trouble préexistant (i.e. trouble de la personnalité).
Les symptômes ne sont pas l'expression d'un deuil.
Par définition, un trouble de
l'adaptation ne dure pas plus de 6 mois une fois que le facteur de stress (ou ses
conséquences) a disparu. Toutefois, les symptômes peuvent persister pendant une plus
longue période s'ils surviennent en réaction à un facteur de stress prolongé ou dont
les conséquences sont durables (ex.: les difficultés financières et affectives
découlant dun divorce).
Les symptômes du registre émotionnel
peuvent être reliés à une humeur dépressive: pleurs, sentiments de désespoir, etc.
et/ou reliés à l'anxiété (i.e. nervosité, inquiétude, agitation).
Voici quelques exemples de comportements
adoptés par des personnes vivant des troubles de l'adaptation: une violation des droits
d'autrui ou des normes et règles essentielles de la vie sociale, compte tenu de l'âge du
sujet (ex.: une volonté aveugle de faire du tort à quelqu'un d'autre, l'école
buissonnière, le vandalisme, une conduite automobile imprudente, des bagarres, un
manquement à ses responsabilités légales).
Texte inspiré de diverses
sources dont: http://www.psychomédia.qc.ca |
Mise en garde: Le diagnostic des problèmes
dont nous parlons dans cette section ne peut être posé que par des professionnels. Les
personnes qui vivent de telles difficultés devraient s'arrêter, accepter de demander l'aide et y recourir
avec le plus d'ouverture possible. Une fois leur état amélioré, elles devraient aussi
appliquer des moyens de
prévention de façon à ne pas se retrouver dans le même état. En effet, si elles
continuent à adopter les façons de penser et d'agir auxquelles elles sont habituées et
qui ont favorisé l'installation de leur état actuel, elles risquent, une fois
rétablies, une fois l'orage passé, de s'épuiser à nouveau, de tout voir en noir à
nouveau
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Si vous
avez été exposé(e) à un événement traumatisant, prenez-le temps de bien évaluer son
impact sur vous. Au besoin, consultez un professionnel qui pourra vous aider à surmonter
les séquelles possibles (i.e. choc post-traumatique) qui peuvent napparaître que
plusieurs jours, semaines ou mois après lévénement. Le trouble du stress post-traumatique (TSPT) n'est
reconnu que depuis peu de temps (depuis 15 ans) comme un problème de santé dans le
Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux de l'American Psychiatric
Association.
La personne qui a été exposée à un
événement dont l'ampleur est plus grand que ce qu'elle a l'habitude de vivre ou que ce
qu'elle croit pouvoir vivre est à risque de connaître divers problèmes d'anxiété
et/ou de dépression.
La plupart du temps, les personnes savent
comment penser et agir face à une situation. Cependant, quand on subit un choc trop
grand, par exemple quand notre vie ou celle des autres a été mise en danger, ou suite à
un accident ou à un décès de quelquun dautre, ce sont nos émotions qui
sont attaquées, confrontées. Nous sommes moins entraînés à gérer de telles émotions
fortes et celles-ci peuvent venir bloquer tout notre système de pensées et
dactions, de telle sorte que nous "perdons tous nos moyens".
Il est nécessaire de retrouver un
certain équilibre émotif suite à une telle situation. Pour plusieurs, il devient
nécessaire dobtenir de laide pour y arriver. Ce nest surtout pas le
temps de se convaincre que tout va bien, que vous êtes capable darranger ça
"tout seul(e)". Vous avez été affecté(e) par un événement hors de
lordinaire, à un stress souvent impossible à surmonter par un être normal... Vous
êtes fort(e), mais vous êtes humain(e). Nimporte qui aurait subit des préjudices
dun tel événement. Un professionnel peut vous aider à récupérer de cette
situation.
LES SUITES D'UN ÉVÉNEMENT TRAUMATISANT
Symptômes et problèmes:
Des troubles psychologiques peuvent, par
exemple, se manifester chez le personnel impliqué dans des événements comme une prise
d'otages. Au moment où la situation se produit, le personnel doit réduire le
risque de pertes de vie en élaborant une stratégie susceptible de sauver la ou les
victimes.
Le personnel et la victime ignore quel
acte criminel celui-ci posera, ou bien il n'a aucun indice. Cette situation occasionne
beaucoup de tensions et de frustrations, amplifiées par les membres de la famille et la
collectivité qui s'attendent à des résultats rapides et efficaces.
Lors d'une prise d'otages par des
prisonniers qui tentent de s'évader, ceux-ci n'ont rien à perdre en tuant leurs otages;
c'est là la situation la plus dangereuse et la plus stressante à laquelle peut être
confrontée le personnel.
Après un tel événement, la victime et
le personnel peuvent:
. Revivre, sous diverses formes,
l'événement traumatisant (cauchemars, visions...)
. Éviter, nier tout ce qui lui rappelle
cet événement ou réagir aux autres événements de sa vie de façon plus forte pour
éviter de repenser à l'événement traumatisant (modification de la personnalité,
repliement affectif, isolement, manque d'intérêt...)
. Devenir hyperactif, avoir des troubles
du sommeil, des difficultés de concentration...
Ces symptômes peuvent survenir à court
ou à long terme:
Toutes sortes de problèmes peuvent aussi
être associés à ce type de stress: honte, culpabilité, impuissance, rage ou gratitude
envers l'agresseur, dégoût de soi, inhibitions sexuelles, résignation, victimisation,
chute du statut social, etc.
La personne peut réagir plus ou moins
fortement.
Récupération et traitement:
Au début, les souvenirs traumatisants
refont surface fréquemment. On s'éveille la nuit et les scènes pénibles se déroulent
souvent, au ralenti. Ces symptômes s'intègrent au processus d'extériorisation des
émotions. Si la personne s'adapte à la situation, les souvenirs et les rêves
s'estompent peu à peu, puis s'effacent complètement. Au contraire, si l'intensité de
ces sentiments persiste, il faut recourir à une aide extérieure pour s'adapter à long
terme.
Différentes formes de traitements
psychologiques sont utilisés pour aider ces personnes; certains traitements insistent sur
la relaxation de façon à gérer l'anxiété, ou sur l'hypnose...
D'autres essaient de donner à ces
personnes des techniques de gestion de leur peur, de renforcer leur affirmation de soi.
Enfin, certains visent à éclaircir les
liens entre les symptômes du client, les mécanismes de défenses employés, les contenus
inconscients de son passé, de façon à réenclencher des mécanismes efficaces
d'adaptation. Ces traitements semblent donner des résultats, mais le risque de
"rechute" existe et un suivi à long terme serait souvent nécessaire.
Références bibliographiques:
Brunet, A.; Quelle est la valeur des
divers traitements psychologiques proposés pour le trouble de stress post-traumatique,
Science et Comportement, Revue internationale et multidisciplinaire, Vol. 23, no. 2, 1993.
Oligny, M.; Stress et burn-out en milieu
policier, Presses de l'Université du Québec, 1990. |
Ce que je devrais faire si je me crois dans cet état
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démotivé(e) |
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